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L'essentiel par l'éditeur
Le transfert de salariés de droit privé vers une entité publique lors d'un changement de mode de gestion est encadré par l'article L. 1224-3 du Code du travail. La collectivité doit proposer un contrat de droit public reprenant les clauses substantielles du contrat privé, notamment la rémunération. Le refus du salarié entraîne son licenciement. Le processus nécessite une analyse des conditions d'emploi et de rémunération pour assurer la compatibilité avec le droit public.
La sécurisation des contrats de travail en cas de changement de mode de gestion ou de modification dans la nature juridique de l’employeur découle assez largement du droit communautaire (cf. directive n° 2001/23/CE du Conseil européen du 12 mars 2001 ) et d’une jurisprudence administrative qui a achevé de consolider son regard sur ces situations en 2004 (cf. CE, 22 oct. 2004 ).
Le droit applicable aux transferts d’activité d’une personne privée vers une personne publique est désormais codifié à l’article L. 1224-3 du Code du travail ( CGFP, art. L. 445-3 ).
Typiquement, ces dispositions trouveront à s’appliquer en cas de reprise par exemple d’une crèche associative, d’une association culturelle gérant une salle de spectacle, d’un service de rest...
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